Le monde est bleu ... azur 1

Le monde est bleu … azur

Microsoft™ se place résolument dans le développement. Il est ouvert aux différentes technologies comme aux autres systèmes et langages. Que ce soit du HTML5, du C++ du F# ou du PHP, tout est utilisable et mixable dans les Windows et développable avec Visual Studio.

Visual Studio et son serveur Team Foundation sont donc le centre névralgique des équipes de projets. Non seulement de développeurs mais maintenant même d’électroniciens. Dans Team Foundation, on y met aussi bien des documents que des sources de code. Les acteurs comme les contrôleurs y accèdent via des interfaces Web et/ou Visual Studio. La prochaine version 2012 de Visual Studio Team Foundation offre une solution toute bleue dans le cloud avec une interface web qui laisse rêveur. Chaque acteur voit ses tâches, les glisse et les déplace dans « c’est fait » ou dans « à faire » ; Le tout dans un sprint ou dans un autre.

La version 2012 amène aussi l’interaction avec des clients afin de prendre des tickets et des remarques. Ces liens se font depuis les interfaces « publiques » mises à disposition des clients à travers le Cloud bien entendu.

Comme disait Albert Einstein : « simple as possible but no simpler », Microsoft™ cherche à améliorer ses interfaces pour rendre à l’utilisateur des solutions simples mais pas simplistes. L’ergonomie mise en place par Microsoft™ tourne autour de ses tuiles et de l’interface Metro.

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1 Exemple de l’interface METRO

Les interfaces de Windows n’avaient pas vraiment changé lors des derniers systèmes d’exploitation de Microsoft™. Les fenêtres et les icones existent depuis les premiers Windows et le graphisme avait « évolué » sans pour autant changer radicalement l’interface.

METRO change ce concept. Les icones disparaissent et … les fenêtres aussi !

L’interface METRO est une association de tuiles, de taille et de contenu différents. Chaque tuile représente une information synthétique. Pour mieux comprendre ce qu’est une tuile prenons par exemple, la météo.

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2 Exemple de METRO appliquée à la météo

Dans cet exemple de Métro et la météo, on voit que la tuile affiche la température ou encore le temps qu’il fait dans un lieu ou encore, la prévision pour un endroit dans les 4 prochains jours. L’information affichée est radicalement changeante par rapport à une simple icône puisqu’elle affiche déjà une information pertinente. En cliquant sur la tuile, on affichera alors le détail ou encore l’application complète. Mais d’avoir une information synthétique est pour la plupart du temps bien suffisante.

Cette interface est pilotée par des classes du .Net et elle se décline sur tous les périphériques équipés des derniers OS de Microsoft™ ; Que ce soit un PC, une tablette ou encore un téléphone. Mais Microsoft™ annonces également cette interface sur des appareils autres comme radio ou même … la Xbox ou encore la TV.

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3 METRO sur la Xbox

Il ne faut pas se méprendre car l’interface METRO n’est pas seulement un menu qui remplace le bon vieux bureau ou encore le menu démarrer. METRO c’est en fait la refonte des fenêtres de Windows qui perdent leur cadre argenté comme le bandeau et sa barre de statut. Il ne reste que le contenu, l’essentiel donc.

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4 Interface METRO, application sans fenêtre

La programmation d’applications pour cette interface se fait à partir de Visual Studio et ce dernier permet de tester aussi bien sur PC que sur tablette ou encore Windows Phone avec le SDK de Windows phone.

Toutes ces applications ne sont accéssibles que si on se trouve avec des appreils connectés et que ces « devices » peuvent accéder aux applications. On arrive donc à mettre ses applications dans le « cloud », ce monde où tout est azur.

Mais imaginez que vous ayez accès à une centaine d’applications et que chaque application vous demande de vous authentifier. Ce serait alors vite une galère. La fédération d’identité est là pour vous simplifier la vie.

La fédération d’identité est le moyen de passer une identification depuis un système vers le vôtre. Je suis un utilisateur de Facebook et je veux m’inscrire sur votre site. Cela m’ennuis de créer à nouveau un compte, alors je me connecte avec mon identification Facebook.

Pour cela, encore faut-il que votre application ou site sache reconnaitre le login de FaceBook ! Microsoft™ vous propose, moyennant 1€50 par mois d’utiliser son service de fédération d’identité… dans le cloud.

Ainsi, votre application va s’enrichir d’une dizaine de lignes de code en plus (dans Visual Studio bien sûr) et va vous permettre de définir comment demander à FaceBook, LinkedIn, Viadeo, Live et d’autres de s’occuper du login à votre place.

Le service Windows Azure AppFabric Access Control (AC) est un service hébergé qui fournit l’authentification fédérée et axée sur les règles fondées sur les autorisations des services Web. Les services Web peuvent compter sur l’AC pour des scénarios simples récupérant par exemple le nom d’utilisateur et son mot de passe. En plus le scénario d’intégration d’entreprise utilise Active Directory Federation Services (ADFS) v2.

Le diagramme suivant fournit un point de vue conceptuel de Windows Azure AppFabric – contrôle d’accès accès fédéré aux applications partagées.

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Ce système sera étendu à plusieurs autres identifiés dans l’avenir, qui permettra aux entreprises de collaborer et de partager de façon sécurisée.

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5 Exemple d’une authentification unifiée sur un Windows phone

Au-dessus, nous avons parlé de l’identification unifiée mais il est clair que les réseaux sociaux prennent une place extrêmement importante dans Internet. Il n’est plus rare de ne voir des slogans pour vanter une société qui n’a plus qu’un site dans Facebook et en tout petit un lien vers son site « traditionnel » http://www….com.

Les utilisateurs ont tellement pris l’habitude de taper dans le champ de Google plutôt que de le faire dans le navigateur, que les adresses des sites disparaissent. Le browser est maintenant relégué à une application secondaire et le champ « rechercher » comme les applications spécialisées sont, à l’inverse, mises en avant.

Comme on ne connait plus les adresses des sites, mais que les personnes s’échangent pleins d’informations alors les sites vont au plus près d’eux… dans les réseaux sociaux et particulièrement Facebook. Il est maintenant commun d’avoir un site Pro dans Facebook, pour se faire connaitre puisque les internautes ne sortent plus de Facebook.

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6 Exemple d’un site pro dans Facebook

Pour rester dans le monde de Microsoft™, Il est bon de savoir que Dynamics CRM incorpore maintenant des consolidations de données venant des réseaux sociaux. Ainsi, non seulement une entreprise peut s’assurer s’il y a de bons retours de la part de ses utilisateurs mais également s’assurer que le « bruit » dans les réseaux ne lui porte pas préjudice.

Pour renforcer l’effet des réseaux sociaux, les derniers chiffres indiquent que les jeunes boudent l’email et communiquent à travers les réseaux sociaux. Mais alors comment intégrer le réseau social dans l’entreprise ?

Même si le réseau social est souvent lié à Facebook, il n’est pas question (encore) d’intégrer Facebook dans l’entreprise. C’est par contre tout à fait d’actualité de mettre un réseau social pour communiquer dans l’entreprise.

Prenons alors un exemple simple. Patrick vient de terminer un rapport sur les ventes et le dépose dans le SharePoint de l’entreprise. Les plus anciens auraient le réflexe d’envoyer un Email à une liste de diffusion pour indiquer la disponibilité de ce document. Eh bien kenini pour un jeune ! Patrick va diffuser sur son espace du réseau social, un message : « le document est prêt ». Ainsi tous ces amis, donc collègues, sauront qu’ils peuvent aller consulter ce magnifique rapport.

En fait, l’information est disponible et non plus envoyée comme on posterait un message Email. Du coup, dès qu’un ami de Patrick sera sur le réseau social, il aura les derniers évènements du réseau qui lui indiquera la disponibilité du document de Patrick.

Un collègue pourra également annoter ses remarques et c’est l’ensemble de cette communauté de lecteurs qui auront connaissance de cette note comme l’auteur du document évidement.

Et quand on veut discuter de 1 à 1 alors ? On chat.

Il est vrai que le réseau social n’est pas un moyen de communiquer en toute discrétion. Cela s’adresse à des communautés comme l’équipe du R&D ou l’équipe des commerciaux. Je ne vois guère le comptable discuter avec le responsable financier avec un réseau social.

Mais en ce qui concerne une relation entre les équipes et ses membres, c’est un moyen extrêmement efficace et économique. On est loin des informations dupliquées dans les emails et ne parle même pas des pièces jointes aux messages qui resteront stockés dans quelques PST.

Volvo et Renault ont mis en place un réseau social, en intranet. Même si pour le moment il n’est accessible « qu’aux cols blancs », il s’avère qu’il est largement utilisé.

Les thèmes abordés sont l’avenir de l’automobile ou la recherche d’idées mais c’est un premier pas. Les « cols bleus » (rien avoir cette fois avec azur) n’utilisent encore pas ce réseau faute d’avoir un terminal informatique sur leur poste de travail. Dans le cas de Volvo et Renault, on est plus dans un effet de forum ou Blog que vraiment dans un réseau social d’entreprise. Mais on espère que cela percera vraiment.

Le réseau social d’entreprise est directement associé dans Microsoft™ SharePoint et permet bien de partager des informations dans des groupes d’amis et collègues. Outlook permet aussi de relayer les informations par un bandeau qui apparait sous la prévisualisation des emails.

De plus avec Oultook, vous pouvez même suivre vos amis dans des réseaux sociaux extra entreprise comme LinkedIn, Viadeo ou encore Live, facebook etc. Bref, à chaque fois qu’un de vos collaborateur (et ami) dis quelque chose ou « poste » un élément, vous le saurez.

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7 La place des réseaux sociaux dans Outlook

La communication – car c’est le mot d’ordre avec ces réseaux et ces relations d’applications – c’est aussi de pouvoir discuter, en vrai, et même se rencontrer. Depuis Outlook, SharePoint, vous avez toujours un indicateur pastille qui s’affiche à coté des noms. Cette pastille, verte, indique que la personne est en ligne et joignable ou jaune, en ligne mais occupée ou « éteinte », si la personne n’est pas en ligne. Dans le premier cas, vous pouvez alors l’appeler en cliquant simplement sur cette pastille. L’appeler c’est avec le choix du média : Live, Lync ou skype pour la voix et/ou l’image. Quoi que soit votre équipement logiciel, il est clair que les personnes sont accessibles ; Et ce depuis le PC, le mobile ou la tablette. C’est pratique dans la majorité des cas mais là, pas question de décrocher pour ne pas être dérangé ; On sait si vous êtes connecté.

Et dans tout cela, comment je vais dans le cloud ?

Alors pour devenir bleu azur, il vous faut faire le choix du mode ou des choix qui sont offert par Microsoft™ : Le SAAS, le PAAS ou le IAAS ? Hum ?

Le premier, SAAS est l’offre software comme SharePoint, Office 365 ou le fameux système de connexion unifiée que je vous ai expliqué un peu plus haut.

Le second, le PAAS est Platform as a service. Vous louez donc un espace pour déployer votre application. C’est un espace qui fera fonctionner votre application sans pour autant avoir accès à un véritable OS.

le IAAS pour Infrastructure as a service dans lequel vous avez un OS et vous gérez vous-même son contenu. C’est un peu de l’ASP mais tout de même pas puisque ce n’est pas une machine que vous louez mais un espace.

Bref, avec ces trois offres et votre réseau privé, chez vous, vous combinez au gré de vos besoins le IAAS jusqu’au SAAS. Par exemple vous utilisez Office en SAAS, vous gardez votre Exchange ou votre messagerie préférée dans vos murs et l’ERP reste chez votre fournisseur ASP avec lequel vous aviez l’habitude de travailler.

Maintenant, il y a un élément très important dont il faut tenir compte pour aller vers l’azur.

Dans un environnement azur, il n’y a pas de disques ! En fait, vous stockez vos données dans un BLOB (limité à 2Gb par élément) ou bien évidement dans une base SQL azur.

Ce qui peut apparaitre comme une contrainte forte est en fait tout à fait logique car le système pouvant être dans un environnement élastique à la demande, suivant la charge, toutes les instances doivent donc accéder au même données ; Au même moment. Si vous avez donc une application qui utilise les disques durs ou l’UNC, approchez-vous des spécifications du Cloud pour penser autrement et vous assurer que vous avez le bon choix.

Le système de stockage d’Azur fournit des services de stockages sécurisés, évolutifs et facilement accessibles qui restent hautement disponibles et durable. Le service de stockage prend en charge pratiquement tous les types de besoins ; De la structure de données non structurées, bases de données, et les files d’attente.

Certaines utilisations pratiques pour le stockage comprennent le BLOB (Binary Large Object).

BLOB Storage est le moyen le plus simple pour stocker de grandes quantités de texte non structuré ou des données binaires telles que la vidéo, audio et images.

Vous pouvez utiliser SQL Azure pour le service de base de données relationnelle sur Windows Azure.

Queue File

Les files d’attente sont utilisées pour fiabiliser les échanges entre les applications mais surtout pour éviter d’’être submergé par trop de requêtes.

Windows Azure Drive

Windows Azure Drive permet aux applications de monter un Blob formaté NTFS comme un volume unique VHD. Vous pouvez déplacer vos disques durs virtuels entre les nuages publics et privés utilisant Windows Azure Drive.

Windows Azure Blobs et tableaux sont aussi géo-répliquées entre deux centres de données sur le même continent et cela permet évidement de fournir les données dans le cas d’une catastrophe majeure, sans coût supplémentaire.

Comptez 0.14USD par Go stocké par mois basé sur la moyenne quotidienne.

0,01 USD par 10.000 opérations de stockage.

Il est clair que le Cloud est maintenant incontournable. Et les applications qu’offre Microsoft™ ne concernent pas qu’Office ou Exchange mais par exemple la gestion du parc matériel.

« Intunes » est ce programme de gestion de parc en interface Web. C’est un logiciel permettant de gérer les PC mais aussi les téléphones de l’entreprise comme les logiciels. A distance donc, soit aussi bien depuis son poste de l’entreprise que depuis son mobile. Ce programme est accessible moyennant 11 USD (moins de 10€) par PC et par année. Ce qui est rien en comparaison de ce qu’il offre.

Avec Intunes, vous listez les machines, les logiciels qu’ils soient sur une machine Windows ou pas. Apple et Androïd sont gérés. Les téléphonnes Iphone comme ceux sous Androïd le sont également.

Depuis cette interface vous administrez ces matériels et vous les surveillez. Des alertes déclenchant ou pas des workflows vous sont affichées pour suivre les alertes virales, les taux d’occupation des disques ou encore les programmes qui y sont installés… sous licence ou pas. Et puis avec Intunes, vous préparez des packages de logiciels près à être installés. Ainsi le package Acrobat Reader par exemple n’est pas installé dans les PC de votre entreprise mais il est prêt à l’être. L’utilisateur qui aura le besoin de ce programme, n’aura qu’à solliciter l’icône pour qu’il s’installe automatiquement sans autre intervention de sa part. Du coup vous gérez un potentiel de licences et effectivement un nombre de licences actives. Mais l’Install peut aussi être accessible sous conditions et là vous associez un workflow à l’Install. Par exemple, le programme Access n’est accessible si le chef de service estime que le besoin est légitime. Quand l’utilisateur demandera l’installation, le workflow sera déclenché et géré pour recevoir l’approbation de ce chef de service. Si laa réponse est positive, l’Install se produira sur la machine de l’utilisateur. Intunes fait de même avec les téléphones.

Et puis au niveau de la sécurité, vous définissez qui à droit à quoi à partir de quel machine dans le lieu où il se trouve. Par exemple un utilisateur pourra utiliser Access que s’il est dans le réseau de l’entreprise.

Un autre cas. Si la machine A est utilisée avec Paul, alors Paul pourra ouvrir SharePoint s’il est à l’agence et dans le réseau du siège. Mais il ne pourra pas l’ouvrir s’il est par exemple dans un réseau public.

Enfin, le système s’opère aussi sur les cas de perte ou de risques majeurs. Si un utilisateur perd son mobile, il est possible de le réinitialiser complètement à distance. Dès qu’il sera allumé. On change le code PIN, le nombre de tentative de saisie pour ne citer que ces éléments. Il y en a d’autre.

Pour plus d’informations sur Intunes : http://www.microsoft.com/windows/windowsintune/pc-management.aspx

En conclusion.

J’avais bien annoncé la mort des navigateurs Web et la mort de la souris. C’est vrai qu’en voyant les interfaces et les interactions des applications, on est dans un monde dans lequel on touche, on glisse, on déplace et on envoie. On parle, on chat, on diffuse et on partage. Mais one ne clique plus et on ne surfe plus. L’utilisateur d’internet n’est plus ce (beau) surfeur libre choisissant une direction d’un simple glissement de sa planche. Aujourd’hui, quand il cherche un site, c’est Google qui lui donne les résultats et peut-être qu’il ne lui donne pas tout et peut-être même pas le plus pertinent.

On sait bien qu’avec Apple store, il n’est pas question de trouver une application qui ne serait pas approuvée par la compagnie. Mais avec METRO ou encore le Cloud, on sera de la même manière, associé à ce que le fournisseur voudra bien nous distiller. On va rapidement se retrouver avec un poste passif qui ne fera qu’accéder à des bouquets d’applications et de fonctionnalités. Comme le système se repend sur le téléphone, le PC comme sur la TV ou la console, on aura obligatoirement une redistribution des détenteurs du pouvoir par ceux qui disposent des clefs du Cloud.

Imaginons que notre TV soit reliée maintenant au Cloud. Qu’allons-nous choisir comme programme ? Et bien ce que bon nous semble : Western, action, documentaire ? Tout est accessible. Mais demain ? Ma TV sera connectée sur un bouquet TV Microsoft™ ou Google qui m’offrira un accès à ses chaines. Il sera peut-être même pas possible de recevoir la TNT avec cette TV ! Les émissions feront alors parti de thèmes. Plus de chaines généralistes puisque je pourrais les regarder à n’importe quel moment. Mais je ne pourrais voir que ce que le fournisseur voudra bien me donner à voir et par rapport aux choix (payant) que j’aurais souscrit.

Comme je suis allé voir les prix des fers à repasser sur internet, la publicité qui coupera mon Western ce soir sera sur les fers à repasser. Pas sur la boite de cassoulet, non non non mais sur les fers comme quand j’irai sur Facebook ou je retrouverai le meilleur de Mister Good deal avec le dernier Rowenta ou le dernier Philipps.

Il est clair que le pouvoir multimédia change de main et je ne voudrais pas être à la place de TF1. Qui va bien vouloir passer une pub sur TF1 si la majorité des consommateurs reçoit de la pub par Google ou Microsoft™ directement dans le streaming qu’ils sont en train de regarder ?

Et pour les entreprises, pourquoi le bouquet « ERP » ou « CRM » ne serait pas fermé aux annonceurs « amis » des fournisseurs d’accès ? Peut-être que le programme aura alors sa place dans un bouquet « gestion » qui variera d’un opérateur à l’autre et d’un fournisseur d’accès à l’autre. Les places seront chères pour les entreprises !

Quoi qu’il arrive, il faut se mettre au cloud computing dans les deux sens : aussi bien en tant que consommateur qu’en tant que fournisseur. Cela passe par des transformations qui ne sont pas toutes faciles. Mais si on est pas dedans, on est pas.

A propos Martial Auroy

Je suis formateur sur les offres de la plateforme Microsoft 365 et sur la suite Office de Microsoft : Excel, OneDrive, Planner, PowerPoint, SharePoint, Teams, Word, Yammer et tous leurs amis.

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4 commentaires

  1. Je ne crois pas à ce type d’interface sur un PC. Ce ne sera jamais un gros smartphone dont on patouille l’écran après s’être gratté le nez ce qui fait une première raison. La deuxième, c’est que ce type d’interface n’est productif que pour des tâches de consultation de contenu (héritage smartphone/tablette inside, machines limitées à cet objectif) et non de création. La troisième, c’est que changer ses habitudes emmerde le monde: Quand il n’y a pas de choix (appareil nouveau aux interfaces faites pour être utilisées tenu à la main), OK. Pour un appareil existant, No Way! Surtout avec cette brutalité dans le changement. Et ne parlons pas du monde de l’entreprise.

    De toutes manières, microsoft nous a habitué à se planter sur une version d’OS sur deux. Ils auraient été assez futés de voir l’acceuil de gnome-shell et autres unity, absolument désastreux, dans le camp d’en face.

    Au delà d’une interface inadaptée au PC, sur les fondation pas très Net du système, ce n’est guère mieux: Transformer windows en micronoyau à faire tourner du bytecode, on ne saisit l’intérêt de cette inutile complexité qu’en regardant la concurrence. Essentiellement l’open-source, au vaste applicatif multiplateforme par simple recompilation sur toute architecture supportée par la chaine GCC.

    L’intérêt est donc de pouvoir concurrencer la portabilité inhérente à l’open source en modèle de source fermés!

    Par contre, bonjour l’usine à gaz sous-jacente, le pipeau sur les perfs… et les tests à chaque fois qu’on touchera une ligne du noyau-VM!

    Si on ajoute le sacrifice de win32 et de la compatibilité de binaires en x86, qui ont été les véritables raisons du succès de windows, on est fondé à penser qu’au delà des PPT du marketing l’acceuil de ce système va être absolument glacial.

    La réaction pourrait bien être de considérer enfin sérieusement un modèle évitant par nature le “supplier lock-in” maintenant que microsoft a décidé de réaliser ce qui n’était jusque là qu’un risque.

  2. @Zobi Zoba
    Désole mais le marché du jeu vidéo en ce moment est en train de basculer sur le smartphone / tablette… Je suis éditeur de jeu vidéo, je fais Angry Bird et je regarde que j’ai plus de 100 Millions d’utilisateur … Face au 2 millions de starcraft ou autre best seller je serai éditeur je me poserai des questions en tant que business modèle.

    Concernant les caisses enregistreuses les fabricants de matériel fabrique deja depuis des années des écrans tactiles avec des pc embarques dedans sous Windows ce ou xp ce n’est donc rien de nouveau ! Sauf que la caisse va finir sur une tablette, transportable et avec un paiement sur du NFC !

    Le clavier disparaitra on sera au tactile ou au vocal qui n’arrête pas de s’améliorer (même si tous n’est pas parfait)

    La souris sera remplacer par du kinect / tactile.

    Exemple : http://www.youtube.com/watch?v=WSRY-JoK2ro&feature=related

    Minority report n’a jamais été aussi prêt !

  3. la mort…c’est vite dit…
    l’interface metro reste “utile” pour du materiel “embarqué” mais de la à annoncer la mort de la souris je n’y crois pas trop..
    Cela m’étonnerai que les gamer échange leurs clavier razer contre un stylet, ou encore au niveau professionnel et l’ensemble des application qui ne peuvent pas être utilisé avec un stylet, et c’est la que va se poser un problème :
    Quel OS mettre : les caisses enregistreuse dans les magasin sont pour la plupart sous Xp puisqu’il est stable et pas gourmand, je n’y metterai pas seven sur ces becannes et encore moins win8 avec son interface metro pourave.
    Alors que faire ? passer sur du linux ? je le crains, vu que les gars ont plus penser au coté grand publique que le coté pro

    • A mon avis, les gamers vont passer au “sans poignée” avec la Kinect ou un de ces concurrent. Les écrans de PC fixes, comme les mobiles vont très vite s’habituer au glissement horizontal pour faire défiler les pages d’une application. Que ce glissement se fasse avec le doigt, un stylet ou même encore la souri, ce n’est pas un souci. L’interface METRO révolutionne la navigation au sein des applications.
      Pour prendre l’exemple de la caisse enregistreuse, je vois bien une caissière faire glisser son écran pour la page des fruits et légumes ou encore celle des promotions; Plus facile que de cliquer sur un bouton et tellement plus ergonomique de feuilleter !
      Après, le poids de l’OS ou même sa stabilité ne rentrera que peu dans la décision car les programmes et les opportunités de rendement des applications primeront sur ça. D’autant plus qu’avec le cloud computing où le choix des OS client n’a plus raison d’être.